Introduction
les singes sont plus intelligent que tu le penses.
Ce sont des animaux particulièrement évolués, et intelligents. Ainsi, ces grands singes ont conscience d'eux-mêmes
Les grands singes, origines, lignées
Les grands singes forment la famille des hominoïdés. Celle-ci se sépare en 2 lignées.
Les singes sont des mammifères de l'ordre des primates, généralement arboricoles, à la face souvent glabre et caractérisés par un encéphale développé et de longs membres terminés par des doigts. Bien que leur ressemblance avec l'Homme ait toujours frappé les esprits, la science a mis de nombreux siècles à prouver le lien étroit qui existe entre ceux-ci et l'espèce humaine.
Dénominations
Au sein des primates, les singes forment un infra-ordre monophylétique, si l'on y inclut le genre Homo, nommé Simiiformes et qui se divise entre les Platyrhiniens (singes du Nouveau Monde : Amérique centrale et méridionale) et les Catarhiniens (singes de l'Ancien Monde : Afrique et Asie tropicales). Ces derniers comprennent les hominoïdes, également appelés « grands singes », dont fait partie Homo sapiens et ses ancêtres les plus proches.
Même s'il ne fait plus de doute aujourd'hui que « l'Homme est un singe comme les autres », l'expression est majoritairement utilisée pour parler des animaux sauvages, et évoque un référentiel culturel, littéraire et artistique qui exclut l'espèce humaine.
Les « singes du Nouveau Monde » et les « singes de l'Ancien Monde » sont regroupés par la classification phylogénétique dans l'infra-ordre des Simiiformes.
Le terme de « grand singe » désigne toutes les espèces faisant partie des hominoïdes, c'est-à-dire les espèces actuelles de gibbons, orangs-outans, gorilles, chimpanzés (communs et bonobos) et hommes, ainsi que les espèces apparentées ou intermédiaires aujourd'hui éteintes.
En français, les différentes sortes de singes sont désignées par des noms plus ou moins précis comme babouin, chimpanzé, gibbon, gorille, macaque, orang-outan, ouistiti, etc.Contrairement aux oiseauxNote 1, il n'existe pas, en français, d'organisme reconnu qui propose des noms uniques pour les espèces de singe. De ce fait, de nombreux singes, particulièrement en Amérique du Sud, possèdent plusieurs noms communs, au sens « nom de vulgarisation scientifique » en français. Les noms peuvent être calqués sur les noms scientifiques comme les Lagotriche ou sur les noms vernaculaires locaux comme Sapajou2.
En outre, du fait de la ressemblance morphologique entre espèces, beaucoup de noms vernaculaires désignent de fait plusieurs espèces, la progression des connaissances ayant permis ultérieurement de faire la différence entre elles. De plus, l'usage des noms vernaculaires a varié au cours du temps. Ainsi le terme chimpanzé, quand il a été adopté en français, désignait indistinctement deux espèces, qui, après qu'elles furent différenciées, ont été nommées dans un premier temps « chimpanzé commun » et « chimpanzé nain », puis « chimpanzé commun » et « bonobo ».
Historique, découverte et classification
La première description « scientifique » des singes qui nous soit parvenue date du IVe siècle av. J.-C. et revient au philosophe grec Aristote. Dans son Histoire des animaux, il décrit le « singe » (ou « pithèque », probablement le magot), le « cèbe » (le cercopithèque) et le « cynocéphale » (le babouin), qui « ont une nature intermédiaire entre celle de l'homme et celle des quadrupèdes ». Il ajoute que le cèbe « est un singe qui a une queue » et que les cynocéphales leur ressemblent par leur forme, « sauf qu'ils sont plus grands, plus forts et que leur face ressemble plutôt à un museau de chien »3,4.Pour le naturaliste romain du Ier siècle Pline l'Ancien, les singes sont les animaux qui, « par leur conformation, ressemblent le plus à l'homme ». Dans L’Histoire naturelle, il cite aussi les callitriches qui ne vivent que « sous le ciel d’Éthiopie », les cynocéphales et les satyres5. Ces derniers sont assimilés à des singes qui vivent « dans les montagnes indiennes situées au levant équinoxial », dans un pays « dit des Catharcludes ». Ils « courent tant à quatre pattes que sur leurs deux pieds » et « ont la face humaine »5.Un siècle plus tard, le médecin grec Galien contourne l'interdiction par le droit romain de disséquer des cadavres humains en pratiquant la vivisection de différents animaux, dont des singes magots. Il constate en effet que « de tous les animaux le singe ressemble le plus à l'homme pour les viscères, les muselés, les artères, les nerfs et la forme des os »6.