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Le 12h10

Date d'édition : 2022/11/30

Les Autruches

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Présentation

Les autruches, sont des bipèdes qui ne volent pas. En effet, les autruches ne peuvent pas voler en raison de la taille de leurs ailes qui ne sont pas proportionnelles à leurs corps. Le plus gros oiseau du monde est inapte au vol. Unique survivante du genre Struthionidae , l’autruche est de la famille des ratites (avec le kiwi, le casoar, l’émeu) : son sternum est dépourvu de bréchet, cet os sur lequel s’arriment les muscles reliés aux ailes chez les oiseaux qui volent. Elle n’en détient pas moins quelques records : ses mensurations (en moyenne 2 m pour la femelle et 2m80 pour le mâle, avec un poids moyen respectif de 90 et 150 kilos) et sa vitesse de déplacement : 40km/heure en moyenne, avec des pointes à 70km/h.Autre record : l’autruche est mondialement connue, alors qu’à l’état sauvage, elle ne vit qu’en certains endroits de l’Afrique (le sud du Sahara, la Somalie, l’Éthiopie, la Zambie) et en Australie. Il est vrai qu’elle a une silhouette étonnante : un gros corps arrondi juché sur des pattes fines et puissantes. Et ce long cou qui s’achève sur une drôle de tête : en proportion, une tête d’épingle, avec deux yeux qui sont les plus gros du monde animal terrestre.Et puis, il y a ce tempérament : entre sa façon de mettre sa tête dans le sable et son sens de la fuite, elle incarne à tort, la politique de l’autruche.

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L’autruche, son ancêtre volait

C’est une contre-vérité à laquelle en 2014, des chercheurs de l’Université d’Adélaïde ont mis un terme : à l’époque des dinosaures, non seulement les autruches volaient, mais elles n’auraient pas pu se rendre autrement que par les airs, en Australie et en Nouvelle-Zélande, déjà détachées du continent.Sauf que l’autruche a été très maline : avec la disparition des dinosaures, elle a su profiter de la manne alimentaire de ce fait disponible. Et pris les airs. En Océanie comme en Afrique, elle a pris de l’embonpoint : résultat, impossible de voler. Mais cela lui était moins impératif, au regard du moins grand nombre de prédateurs.

L’autruche, sa vie de famille

L’autruche a l’instinct grégaire : on est plus fort à plusieurs. Mais ces groupes de cinq à six autruches ont un seul mâle pour plusieurs autruches.Et n’imaginez pas qu’il se pavane : au moment de la reproduction, il opte pour la femelle dominante.Quant aux autruches isolées, ce sont des mâles sans leur cortège de femelles. Notez que cela n’est pas si rare. Et qu’elle survivent tout de même.

L’autruche, son oeuf

Son œuf est le plus gros du monde : un kilo et demi, l’équivalent de vingt-quatre œufs de poule. Soit une omelette pour une dizaine de personnes. Quant à se faire un œuf à la coque, il faut compter quarante-cinq minutes.L’autruche applique naturellement la colocation et l’égalité hommes-femmes : les femelles partagent un même nid, pour une meilleure surveillance. Et les œufs sont couvés alternativement par la femelle (le jour) et par le mâle (la nuit). Disons que les femelles ont inventé le travail de nuit, mais pas pour elles.Après les quarante-cinq jours de couvaison, l’autruchon tout mignon fait son apparition : il va grandir de trente centimètres pas mois !

L’autruche, ses pattes

L’autruche est nomade : dans la savane, elle parcourt des kilomètres pour se nourrir. La rareté l’a rendue omnivore, mais elle préfère l’herbe, dont elle a besoin de cinq à six kilos par jour.Elle a aussi besoin de boire beaucoup, ce qui représente aussi des kilomètres.Ses pattes sont très puissantes. Elles se finissent par ces deux doigts, qui lui servent de basket de marathonienne. Le doigt intérieur est le plus développé des deux.Mais elles lui sont aussi une arme de défense : l’autruche est capable de tuer un lion ou un léopard d’un coup de pattes.Attention à l’homme, il peut lui en arriver autant.

L’autruche, sa tête dans le sol

Cette fâcheuse réputation lui colle au plumage : l’autruche cherche sa nourriture au sol, herbe de la savane et petits cailloux qui facilitent la digestion. Et lors de la couvaison, elle débarrasse l’œuf des lézards et autre intrus, qui profitent de sa chaleur. De toute façon, en cas de prédateur, avouez que se mettre la tête dans le sable ne lui servirait pas à grand-chose. Mieux vaut prendre ses fameuses pattes à son cou.