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News 25

Date d'édition : 16/12/2021

Amityville

photo amitiville 1

Introduction

En 1965, les DeFeo s’installent dans les quartiers huppés d’Amityville. Située au 112 Ocean Avenue, leur nouvelle maison a été édifiée en 1928, et semble parfaite pour la famille. Directeur général d’une concession automobile, Ronald DeFeo Senior est marié à Louise avec qui il a eu cinq enfants : trois garçons, Ronald Jr., 23 ans, Mark, 12 ans et John, 9 ans et deux filles, Dawn,18 ans et Allison, 13 ans. Mais la vie de cette famille américaine va basculer dans l’horreur en novembre 1974.

Dans le nuit du 12 au 13 novembre, à 3h15 du matin, Ronald DeFeo Jr. abat ses parents, ainsi que ses quatre frères et sœurs dans leur sommeil. La police ne sera prévenue que le lendemain, lorsqu’un patron de bar, Joey Yeswit, téléphone pour leur annoncer qu’un jeune homme a signalé le meurtre de toute sa famille. Après s’être rendu sur les lieux avec l'aîné des DeFeo, Joey Yeswit confirme avoir découvert les cadavres de toute la famille. La police arrive alors sur place, et constate que rien ne semble avoir bougé, les six membres de la famille sont allongés dans leurs lits respectifs, des impacts de balles dans le corps. Ronald DeFeo Jr. affirme alors qu’il a quitté le domicile familiale vers 4h du matin pour aller travailler. Le jeune homme prétend avoir passé la journée à essayer de contacter sa famille, sans succès, et que c’est en rentrant chez lui qu’il a découvert le massacre.
Affaire Amityville Lhistoire vraie derrière le fait divers qui a inspir HollywoodRage meurtrière ou folie ?

Au fur et à mesure des interrogatoires, la police découvre néanmoins de nombreuses incohérences dans le témoignage de Ronald Jr., et finit par le considérer comme le premier suspect de l’enquête. Le jeune homme avoue alors la massacre de sa famille, tout en changeant régulièrement de version. Il affirme, dans un premier temps, que ce sont des voix dans sa tête, dont celle de Dieu, qui lui ont ordonné de tuer ses parents, ainsi que ses frères et sœurs. Puis confesse, dans un deuxième temps, que c’est en réalité sa sœur, Dawn, qui l’a entraîné avec lui dans une folie meurtrière.

Lors de l’audition préliminaire en septembre 1975, l’avocat de Ronald Jr. plaide la folie. La justice condamne malgré tout le jeune homme à six peines consécutives de 25 ans d’emprisonnement, dans la prison de Dannemora.ais de nombreux mystères demeurent encore autour de cette affaire. Tout d’abord les coups de feu. Selon les experts, ils auraient dû être entendus à plus de cinq pâtés de maison du 112 Ocean Avenue. Or cette funeste nuit, aucun voisin n’a entendu le moindre bruit. De plus, des traces de poudres sont retrouvées sur la chemise de nuit de la fille aînée de la famille, Dawn. Ces dernières sont caractéristiques d’un coup de feu en tant que tireur, et non que victime. Si un expert en balistique, Alfred Della Penna, fait remarquer qu’il est probable que la jeune sœur se soit simplement trouvée à proximité lors d’un tir, la possibilité que Dawn ait tiré elle-même n’est pas exclue. En effet, le légiste confirme la théorie selon laquelle Ronald Jr. n’a peut être pas agit seul. « Trois personnes sont à l’origine de ces meurtres », déclare-t-il.

Les dessous macabres de cette histoire attirent d'ailleurs l’attention du célèbre criminologiste Christopher Berry-Dee. Ce dernier s'entretient avec Ronald Jr. pour l’un de ses livres, sur les coulisses des plus grandes affaires criminelles des États-Unis. Lors de son enquête, l’auteur est notamment amené à s’entretenir avec Dennis Rafferty, l’inspecteur en charge de l’enquête au moment des faits. Interrogé sur les différentes pièces à conviction qui semblent avoir été mises de côté, il répond : « Aucune chance ! Ces trucs ne seront jamais réexaminés. On s'en assurera ». Ainsi, la chemise de nuit de Dawn, un sac de cartouches trouvé sur les lieux, et trois taies d’oreillers tachées de sang n’ont jamais fait l’objet d’un nouvel examen. De son côté Ronald Jr. lui affirme que des vêtements lui appartenant, et couverts de son propre sang, ont été mis de côté, car ils étaient la preuve des « interrogatoires musclés » qu’il a subit durant l’enquête.

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