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hassoul
EDITO

Date d'édition : 2024/03/11 lien vers la signature

se blesser pour survivre

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Introduction

Les personnes qui adoptent des pratiques d’automutilation peuvent se couper, se lacérer ou mordre leur chair, mais ce sont les coupures qui sont les blessures volontaires les plus fréquentes. Au sein de la population générale d’adolescents, on estime à un sur six le nombre d’adolescents qui s’automutilent, un chiffre jugé conservateur; la réalité pourrait être bien supérieure. Les adolescentes qui s’automutilent sont plus susceptibles que les garçons de demander l’aide de professionnels, mais des études indiquent que l’automutilation est pratiquée autant par les garçons que par les filles. De plus, les statistiques sont assez semblables entre les différents groupes raciaux et socioéconomiques.

Les coupures faites avec une lame de rasoir, un couteau, des ciseaux ou un autre outil coupant représentent la forme la plus courante d’automutilation, mais les adolescents peuvent aussi se frapper, se pincer, se brûler, se griffer et se mordre. Généralement, ils se blessent aux bras, aux jambes et à l’abdomen, et cachent leurs cicatrices sous leurs vêtements. L’automutilation est rarement un symptôme de maladie mentale grave ou un mode de suicide. Les adolescents qui s’automutilent sont souvent aux prises avec un tumulte intérieur causé par des expériences douloureuses ou non résolues, comme une profonde angoisse ou un contrecoup émotionnel dû à l’intimidation, la violence sexuelle ou physique, ou la cruauté mentale. L’automutilation les aide à relâcher la pression. Ils font cela parce qu’ils cherchent à se sentir mieux et qu’ils n’arrivent pas à gérer autrement la terrible détresse qui les habite. Quand ils se mutilent à répétition, ça devient de plus en plus mécanique et extrêmement addictif.
Un nombre de plus en plus grand d’adolescents expérimente l’automutilation pour imiter les célébrités et leurs pairs. Les forums d’automutilation sur le Web et les « clubs de coupures » à l’école sont devenus populaires.

pour les jeunes qui sont réellement dans l'addiction et dans le "besoin" de se faire du mal, il existe toutes sortes d'aide. Des adultes qui sont là pour vous écoutez et non pour vous "enfoncer". Croyez le ou non, on veut vous aider à vous sortir de cette souffrance incéssante.

Dans l'obscurité, les lames murmurent leur douleur,
Dessinant sur la peau des chemins de malheur,
Chaque coup, chaque égratignure, une échappatoire,
A cette souffrance qui consume, cette peine dérisoire.
Mais au creux de ce tourment, un souffle fragile,
Un murumure d'espoir qui dans l'ombre brille.
Chaque cicatrice, un rappel poignant du passé,
Mais aussi le témoignage d'une force retrouvée.
Dans la douceur du présent, elle se reconstruit,
Guidée par la promesse d'un avenir qui luit.
Alors, dans la clarté naissante d'un nouveau jour,
Elle avance, plus forte, vers la lumière de l'amour.

On peut tous s'en sortir, il suffit d'y croire encore un petit peu pour un jour avoir la force de l'anéantir. photo