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rosette
EDITO

Date d'édition : 2024/03/22

la dysmorphophobie

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La dysmorphophobie, qui est aussi appelée la dysmorphie corporelle,

la dysmorphie corporelle c'est quand on va focaliser sur un endroit de son corps, ou plusieurs endroits de son corps, avec un caractère obsédent de l'idée que c'est trop gros ou trop maigre.
Donc on va avoir des stations prolongées devant le miroir, on va adopter des stratègies pour essayer de faire mincir les choses ou les faire grossir. Et on voit bien chez les personnes qui souffrent de boulimie qui sont des femmes en majorité, elles ont ce trouble dysmorphie corporelle.
C'est ciblé essentiellement sur les cuisses, les hanches, le ventre et aussi les seins...

Et ça devient complètement pathogène (c'est a dire que ça peut causer une maladie) dans le sens où on est complètement irrationnelle, on ne voit plus son corps tel qu'il est. Les personnes touchées de dysmorphophobie sont environ 2 a 3% de la population.

Souvent ce trouble de la perception du corps se déclenche à l'adolescence.
Ce terme a été créé par le psychiatre italien Enrico Morselli, en 1891. Pour le psychanalyste, la dysmorphophobie traduit « une absence de symptôme ».

Vous trouverez plus d'explication danscette vidéo

Le sujet lorsqu'il tente de construire un « symptôme » qui peut ensuite être analysé. Ces idées fixes peuvent engendrer une dépression sévère ou des tentatives de suicide. Les individus souffrant de ces obsessions ont la certitude inébranlable d'avoir le visage ou une partie de leur corps monstrueux. Ils ont une image dégradée et déformée d'eux-mêmes et des craintes déraisonnables de rejet à cause de l'interprétation qu'ils font de leur apparence et du regard des autres.
Ils demandent fréquemment à recourir à la chirurgie esthétique ou à la dermatologie.

Certaine personne fond des temoignages en mettant des posts sur les réseaux sociaux comme « Je pourrais écrire un livre sur le dégoût de soi en ce qui concerne mon image corporelle. Comme la pure haine de soi. La laideur de se sentir laid » de Robbie Williams ou encore Marina Foïs confiait en janvier dans un article de « M Le Magazine du Monde » : « Je me voyais grosse et je ne l'étais pas ». Ou encore la chanteuse Béatrice Martin, alias Cœur de Pirate, qui publiait, il y a quelques mois, un long post Instagram détaillant son malaise.

La dysmorphophobie touche aussi bien les hommes que les femmes, même si chaque sexe a tendance à se concentrer sur des types différents de défauts perçus. Le phénomène se manifeste généralement à l’adolescence et peut s’aggraver avec les années. Si la cause de la dysmorphophobie est inconnue, il est possible qu’un facteur héréditaire soit impliqué. En effet, le risque de dysmorphophobie est quatre fois plus élevé chez les parents au premier degré des personnes atteintes. Mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas en guérir.

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