Introduction :
Le Petit Vapoteur est une entreprise normande spécialisée dans la vente de cigarettes électroniques , qui a réalisé un chiffre d'affaires de 115 millions d'euros en 2022. Le Petit Vapoteur detient un réseau de 80 magasins en France. L'entreprise compte 380 salariés et plus de 2 millions de clients.Apparues aux États-Unis en 2019, c’est en 2020 que ces nouvelles cigarettes élèctroniques sont arrivées en Europe. Tout le marketing mis en place démontre que cet objet est directement destiné aux enfants même si l’industriel affirme le contraire. La plupart des ados et pré-ados s’en procurent chez des buralistes qui les vendent de manière illégales aux mineurs, sur internet mais également sur des comptes Instagram ou snapchat où des particuliers les achètent en gros et les revendent. « C’est un dispositif à usage unique où tout est intégré au moment de l’achat.Cependant le vapotage est destiné seulement aux fumeurs qui en sont dépendant, les non-fumeurs ne doivent pas les utiliser car même si son taux de nicotine est très faible le produit devient très rapidement addictif. L’OMS précise que les cigarettes électroniques augmentent les risques d’avoir une maladie cardiaque et de trouble pulmonaires. Le cerveau termine son développement vers 25ans, elles sont donc encore plus dangereuses pour l’adolescent.Les collégiens et lycéens pensent que’ ils n’en deviendront pas dépendants car il n’y a pas énormément de nicotine ; « c’est un passe-temps » pensent-ils. Cela peut toucher les enfants qui ne souhaitent pas fumer et qui ont l’impression d’utiliser un produit qui n’a rien à voir avec la cigarette. Malheureusement ils en deviennent petit à petit « addicts ». Ils sont influencés par des jeunes sur les réseaux sociaux qui se filment en train de fumer ces cigarettes aromatisées jetables. D’après certains surveillants ce phénomène démarrerait vers la classe de 4e.Alors que la proposition de loi visant à interdire les Puffs, ces cigarettes électroniques jetables aromatisées, devrait être discutée dans les prochaines semaines à l’Assemblée nationale, l’ACT-Alliance contre le tabac et l’institut BVA ont réitéré leur sondage auprès des 13-16 ans afin de connaître leurs perception et usages de ce produit un an après avoir donné l’alerte.Déposée en novembre 2022 par cinq députés écologistes, la proposition de loi a été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale un an plus tard. L’objectif de ce texte est d’apporter une réponse normative claire face aux dangers sanitaires et environnementaux que représente la commercialisation des “puffs”. Parmi les amendements adoptés, seul un changement notoire a été apporté par la commission des affaires sociales du Sénat. Outre la vente, la distribution et l’offre à titre gratuit, le rapporteur Khalifé Khalifé (LR) a tenu à sanctionner également la fabrication de ces dispositifs électroniques. La proposition de loi précise que les personnes qui bravent cette interdiction, pourront encourir jusqu’à 100 000 euros d’amende. Jusqu’à présent, le cadre législatif échouait à faire appliquer la loi existante. Le code de la santé publique interdit pourtant la publicité pour ces produits, la vente aux mineurs, ou encore le fait de vapoter dans certains espaces. Néanmoins, “plus d’un quart des adolescents mineurs estiment qu’il est facile d’acheter et de se procurer des puffs” selon l’association Alliance contre le tabac. Le rapport parlementaire pointe du doigt une stratégie commerciale “décomplexée” qui vise spécifiquement les adolescents, notamment à travers les réseaux sociaux, tels que Tik Tok et Instagram, qui “en font une promotion active.La cigarette électronique est de plus en plus populaire chez les jeunes. Selon la même étude, “l’usage quotidien de la cigarette électronique a triplé entre 2017 et 2022 chez les jeunes de 17 ans, pour s’établir à 6,2 %.”. Face à cette popularité grandissante, la proposition de loi alerte sur l’importance des risques sanitaires. Le texte évoque notamment les conséquences dues à l’addiction à la nicotine : des “troubles anxio-dépressifs” et une dégradation générale de la santé mentale des jeunes. En 2023, “15 % des adolescents de 13 à 16 ans ont déjà utilisé une puff et 47 % de ces jeunes usagers déclarent avoir commencé leur initiation à la nicotine avec ce produit” (Alliance contre le tabac). L’addiction s’explique notamment par la quantité absorbée par les utilisateurs. La nicotine des “puffs” est contenue sous forme de sels, ce qui facilite son inhalation. Les études d’impact sur les autres substances présentes dans les cigarettes électroniques jetables manquent. Le principe de précaution semble donc primer, tant que des études épidémiologiques n’ont pas été menées sur le long terme.La commission dénonce en outre un contresens écologique. Faits à partir de plastique et de métaux lourds, les dispositifs électroniques de vapotage constituent des déchets particulièrement polluants. Le recyclage s’avère très complexe à cause de l’inamovibilité des batteries en lithium. De plus, le traitement de ce métal présente des risques d’incendie élevés pour les centres de tri.Voici un lien vers un site , et un lien vers une video